Ateliers avec les résidents de la maison Relais Madeleine Bach, Strasbourg
En ville, il y a le boucan des oiseaux place de la gare et il y a aussi le boucan des présences qui dérangent dans les espaces publics et qui, selon les temps et les politiques, s’invisibilisent. De la dérive poétique et en utilisant différents outils (dessin, enregistrement, photographie), nous sommes allés récolter par la conversation et par la déambulation, dans la ville et dans nos mémoires, ce que ces lieux qui nous paraissent importants ont à raconter.
Provoquer l’occasion de parler de soi en brossant le portrait de la ville et laisser se révéler nos points de repères, nos points de chute et nos points communs. La petite France, la gare, l’arbre du Neuhof sont devenus des espaces hétérotopiques dans lesquels déposer ces récits personnels.
Retranscrire un brouhaha d’atelier, arpenter le centre de Strasbourg ou écouter les anecdotes se faire échos, des ateliers permettant de récolter les matériaux nécéssaires pour réaliser une carte singulière faite de nos citations poétiques.