Catch as can catch est une série de dessins réalisée à l'encre de chine, à partir de photographies d’archives retrouvées. Par ce geste de réappropriation (recadrage, recouvrement), je tente de souligner ce que je n’ai jamais vu (ces jambes, ces gants blancs, ce visage...). J’investis ces images en effaçant certaines figures au profit d’une tache énigmatique.
Laisse ta douleur ici, je la surveille est le second volet de cette recherche, réalisé pendant une résidence de 5 semaines à l’été 2022, au sein de l’EPHAD La petite plaisance, dans le Tarn et dans lequel elle se trouve depuis 2019. Dans cette série de photographies, elle disparait face / sous à tout ce qu’elle ne peut plus voir - ou plutôt / mais aussi, tout ce qu’elle (se) refuse de voir, par excès de solitude : les paysages du Tarn, la structure, l’autre. Une relation entre intérieur et extérieur, entre immobilisme / inertie et métamorphose / fluctuation.